vendredi 19 octobre 2018

Des hélicoptères

Les hélicoptères télécommandés sont contrôlés à distance par un émetteur de poche et un récepteur intégré à l’engin. Le récepteur contrôle les moteurs / servos qui, à leur tour, contrôlent le mouvement de l'avion. Les anciens Chinois jouaient avec un jouet fait à la main, qui tournait rapidement dans les airs. Leonardo da-vinci a ensuite réalisé les premiers dessins d'une machine que nous appelons maintenant un hélicoptère. L’invention révolutionnaire du moteur à combustion interne à la veille du XXe siècle a permis aux pionniers de créer des modèles grandeur nature. Et en 1924, le pionnier français Etienne Oehmichen fut le premier à voler avec un hélicoptère dans un circuit fermé surveillé. Après cela, les progrès de leur technologie sont devenus rapides et furieux. En 1936, la plupart des problèmes initiaux avaient été résolus et le premier hélicoptère pratique était une réalité. Dieter Schulte a été le premier à créer un hélicoptère télécommandé en 1968. Il a fallu encore dix ans pour qu'un modèle semi-réduit soit introduit dans le grand public. Mais ils n'ont pas été produits en série jusqu'à ce que Dave Gray propose le Du-Bro Whirlybird. Le Whirlybird et la majorité des premières versions d’hélicoptères télécommandés étaient difficiles et dangereux à piloter. Atteindre la hauteur et maintenir le vol pendant une longue période étaient quelques-uns des problèmes rencontrés par les premières versions. Cela était dû au fait que pour obtenir la portance, il fallait un moteur plus gros, ce qui nécessitait davantage de carburant, ce qui impliquait un avion plus lourd. Les manœuvres en virage constituaient également un autre problème, car l'hélicoptère finissait par tourner de manière incontrôlable. Récemment, Wallis Auto gyro a introduit la technologie de gyroscope, qui a permis de résoudre le problème de la rotation sans fin de l’appareil lorsqu’on essayait de manœuvrer dans les virages. La technologie Gyroscope a éliminé le cerclage constant de l'oiseau jouet, car il peut détecter tout mouvement de lacet et revenir à une position plus stable. Cela signifie qu'il est maintenant plus facile pour les novices d'utiliser des hélicoptères télécommandés. L'augmentation de la technologie a vu les hélicoptères télécommandés devenir de plus en plus petits, certains d'entre eux pouvant tenir dans la paume de votre main. Ces jours-ci, ils sont disponibles à votre pharmacie locale avec les plus complexes facilement disponibles en ligne. Il existe une plus grande variété de choix pour tous les types d’enthousiaste et ils sont même maintenant utilisés à des fins militaires comme avions espions ou à des fins commerciales telles que la photographie à basse altitude. Les conceptions se sont également considérablement améliorées avec l’inclusion d’hélicoptères télécommandés dotés de pas collectifs (pales tournant longitudinalement pour faire varier ou inverser la portance du corps). Bien que ces modèles se soient avérés plus difficiles à piloter, ils sont plus maniables sur le plan aérodynamique. Il existe également plusieurs sources d'alimentation parmi lesquelles l'électricité, l'essence et la nitro. À l'origine, ces moteurs miniatures étaient des moteurs à deux temps fonctionnant au méthanol, mais il est maintenant plus courant de trouver des moteurs sans balai combinés à une batterie lithium-polymère qui offre plus d'efficacité, de performances et une durée de vie plus longue. Avec l'amélioration constante de la technologie, l'avenir de cet hélicoptère est illimité. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur ce de baptême en hélicoptère à Deauville qui est très bien fait sur ce sujet.

mercredi 17 octobre 2018

Le NH90, malgré de multiples versions et de nombreux retards, a permis le partage des coûts de développement et le succès à l’exportation

Le programme d’hélicoptère NH90 réunissait à son origine l’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays Bas, qui ont confié la maîtrise d’ouvrage à une agence de l’Alliance atlantique créée pour l’occasion, la NAHEMA, et la maîtrise d’œuvre à la société NH Industries, également créée pour l’occasion, regroupant les intérêts industriels des quatre partenaires, à présent principalement Airbus Helicopters et Leonardo Helicopters. Il s’agit du seul programme majeur développé en coopération européenne qui est géré au sein de l’Alliance atlantique, et ce pour des raisons historiques puisque au départ les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni devaient participer au programme. La principale réussite de ce programme réside, comme pour le TIGRE, dans le partage des coûts de développement, ce qui a permis à la France de ne financer que 41 % du développement, engendrant une économie substantielle pour les finances publiques françaises par rapport à ce qu’aurait coûté un programme national. Par ailleurs, l’hélicoptère a été commandé à la fin de 2016 à hauteur de 531 exemplaires par 13 États, ce qui donne un volume suffisant pour assurer la pérennité de la base industrielle et technologique de défense européenne dédiée à ce programme. En revanche, le programme a connu de nombreux écueils, à commencer par une durée excessive qui s’étale sur un demi-siècle entre les premières réflexions et la dernière livraison prévue, dont une quinzaine d’années de discussions entre les partenaires avant de lancer le développement, sans pour autant parvenir à harmoniser les besoins opérationnels de cet hélicoptère qui existe désormais en 22 versions et 60 standards, réduisant d’autant les gains financiers attendus d’une production en série. Au-delà des discussions initiales entre les partenaires, la longue durée du programme s’explique aussi, d’une part, par une maîtrise d’ouvrage au sein de la NAHEMA, dont la règle de l’unanimité appelle des consensus difficiles à trouver, et d’autre part, par une maîtrise d’œuvre handicapée par la coexistence en son sein de deux industriels concurrents, Airbus et Leonardo. De plus, les exigences de retour géographique des États ont conduit à un partage industriel complexe, difficile à concilier avec l’optimisation de la production en série.

lundi 30 juillet 2018

Théoule sur Mer

Il n'y a pas longtemps, j'ai opéré une virée en jetski à Théoule durant laquelle j'ai croisé un type qui travaille dans les semences. On a donc bien sûr pas mal débattu de cette récente démarche de Carrefour qui souhaite distribuer des légumes « interdits ». En l'écoutant, j'ai pu comprendre de quoi il retournait vraiment. Il me semble utile de préciser que l'enseigne n'est pas dans l'illégalité en agissant de la sorte : elle peut parfaitement proposer ces légumes aux consommateurs. Ces légumes proviennent de graines locales qui n'ont pas reçu l'homologation : ils peuvent être vendus, mais les producteurs ne peuvent pas distribuer les semences dont ils sont tirés. Il existe en effet depuis 1981 un catalogue national qui liste les variétés qu'il est possible de distribuer. Si l'on entend y mettre une autre variété, il faut claquer entre 1000 et 10000 euros. Les semenciers industriels sont traditionnellement les seuls à pouvoir s'offrir ce luxe. Ce principe réduit en toute logique la survie de ces graines. Il y a ainsi 2 millions de fruits et légumes dont les semences disparaîtront tôt ou tard du paysage du fait des règles de ce catalogue. Or, 75 % des variétés comestibles ont déjà disparu au cours des dernières décennies ! Au-delà du coût, les petits producteurs ne peuvent pas répondre aux standards requis par cette base. Ils doivent en effet fournir des variétés très homogènes, ce qui est plus facile à obtenir pour les grands semenciers que pour les agriculteurs. Et ce système injuste fonctionne depuis une quarantaine d'années, au détriment de la diversité. La coopération de Carrefour avec les agriculteurs est bien entendu une manière de faire le buzz, mais c'est aussi (et surtout, je pense) un choix avantageux pour Carrefour. C'est en effet une manière d'élargir son offre, alors que les clients sont de plus en plus amateurs de produits non industriels, aujourd'hui. Soit dit en passant, cette virée en jetski m'a séduit. Si vous n'avez jamais essayé, c'est très fun ! Plus d'infos sur ce site. Retrouvez toutes les infos sur cette activité de location de jetski à Théoule en suivant le lien.

mardi 24 juillet 2018

Les développements portuaires chinois et européens

Les prises de position portuaires de Chine et d'Europe relèvent de l’économie : le contrôle des terminaux par un géant du conteneur, l’internationalisation d’un holding maritime. Une autre emprise portuaire chinoise est aussi économique, mais relève plus de la stratégie chinoise connue sous le nom de “Nouvelle route de la Soie“, “One Belt One Road initiative“. C’est-à-dire une stratégie de fourniture d’infrastructures favorisant l’internationalisation des sociétés chinoises (BTP, industries) cohérente avec les ambitions chinoises de mutation industrielle nationale (“Made in China 2025“). Il s’agit donc d’offrir des partenariats économiques avec des pays naturellement orientés dans le sens des échanges du bloc continental Euro-Asiatique, mais aussi avec les rivages de l’océan Indien. La nouvelle route de la soie est donc un “soft power“ économique avec une forte charge géopolitique. La modernisation portuaire et ferroviaire de bien des pays passe donc par la participation du conglomérat chinois de travaux publics China Communications Construction Company (CCCC). Ses deux filiales sont ainsi actives en Afrique dans l’ensemble des infrastructures (ports, routes, voies ferrées). China Road and Bridge Corporation (CRBC) est à la manœuvre pour le nouveau port de Lamu au Kenya. China Harbour Engineering Company (CHEC) est active pour le nouveau terminal en cours à Abidjan et dans divers projets (Conakry, Banjul, Kribi, Sao Tome, Dar el Salaam). Non encore débuté, le projet tanzanien d’un grand port à Bagamoyo associe lui China Merchant et le fonds souverain d’Oman. D’autres projets sont forcément plus géopolitiques avec les proximités politiques chinoises : le port ouest Pakistanais de Gwadar (2013), le futur port Sri lankais de Hambatota (avec CHEC et CM Ports en 2017), des nouveaux ports évoqués à Malacca et au Bangladesh.

mardi 15 mai 2018

Quelle photo souvenir pour son mariage

out d'abord, alors que votre jour de mariage approche, il est impératif de s'assurer que tous les concessionnaires couvrant votre grand jour sont fixés. Vous devez obtenir des experts appropriés pour les différents aspects de votre mariage comme la robe, la photographie de mariage et la vidéo, les décorations, le gâteau de mariage et la planification globale. Parmi ceux-ci, une partie très importante est la photographie de mariage Brisbane que vous choisissez. Alors que votre journée de mariage approche, il est impératif de s'assurer que tous les concessionnaires couvrant votre grand jour sont fixés. Vous devez obtenir des experts appropriés pour les différents aspects de votre mariage comme la robe, la photographie de mariage et la vidéo, les décorations, le gâteau de mariage et la planification globale. Parmi ceux-ci, une partie très importante est la photographie de mariage Brisbane que vous choisissez. Après tout, c'est leur tâche de confiner dans votre mémoire les instances de votre jour spécial qui dureront toute la vie. Voici quelques points qui vous aideront à obtenir une bonne photo de mariage. Tout d'abord, rendez-vous avec votre photographe de mariage potentiel Brisbane. La tâche de votre photographe n'est pas uniquement la photographie de mariage et la vidéo, mais cela va bien au-delà. Les photographes de mariage exceptionnels Brisbane seraient expérimentés dans la mise en place de scènes de photos créatives pour produire des réminiscences plus agréables pour vous. Il connaîtra la meilleure façon de positionner la troupe de la mariée et ses invités. Un bon photographe de mariage Brisbane veillera à ce que l'arrière-plan approprié et un excellent éclairage soient mis à disposition. Au cours de votre rencontre avec le futur photographe de mariage, renseignez-vous sur les différentes suggestions imaginatives et amusantes qu'il a en tête pour produire une cinématographie de mariage impressionnante. Ensuite, vous devez évaluer la collection de travail de votre photographe de mariage de la photographie de mariage et de la vidéo. Chaque photographe fidèle conserve une collection des tâches précédentes qu'ils ont accomplies. Évaluez bien leurs emplois antérieurs et assurez-vous qu'ils sont conformes à vos attentes. Cette étape vous donne également une chance de vérifier les compétences créatives de votre photographe éventuel. Sélectionnez les images les plus innovantes du lot et découvrez si c'était la suggestion de votre photographe. Vous pouvez également leur demander de suivre une tendance analogue dans votre cinématographie de mariage. Par la suite, vous devez vous assurer que votre mariage est un jour de plaisir et de jubilation. Vous devez voir que votre photographe a les qualités pour correspondre à votre humeur de mariage. Même si un photographe de mariage de Brisbane peut être très bon à la photographie de mariage, les choses ne marcheront pas s'il n'est pas flexible et isolé ou a un autre type de problème. Vous devez choisir un photographe de mariage qui peut apporter un sourire sur le visage de quelqu'un. Cela rendra la photographie et la vidéo de mariage beaucoup plus agréables et merveilleuses. Presque toutes les photos de mariage et de vidéo viennent dans une grande variété de forfaits, à partir de laquelle vous pouvez choisir en fonction de vos finances. Vous devez évaluer le prix demandé de chaque forfait et choisir celui qui correspond le mieux à votre plan financier. Mis à part le coût, vous devez également vérifier le caractère du photographe, la classe de leur collection de travail et les enregistrements précédents. Enfin, votre photographe de mariage ne doit pas être trop rigide sur l'ordre du jour. Soyez assuré que le photographe n'a aucun rendez-vous préalable et sera disponible pour prendre votre photo de mariage. Quelle que soit la période de votre mariage , il doit être capable de couvrir toute la cérémonie. En savoir plus en suivant le lien sur le site de l'organisateur de ce photographe de portrait à Lille.

samedi 12 mai 2018

Le taux d'emploi des personnes autistes : une question de perception

La perception du taux d'emploi des personnes autistes fait, je crois, l'objet de distorsions liées à une série de phénomènes. En premier lieu, une certaine proportion de personnes autistes disposent d'un emploi sans savoir qu'elles sont autistes ou sans disposer d'un diagnostic juste, cas de figure particulièrement présent notamment parmi les femmes autistes du fait du retard considérable pris dans le diagnostic de l'autisme au féminin ; dans ce cas toutefois d'absence de diagnostic, se pose la question de la qualité des emplois en question, de leur pérennité et surtout de la qualité de vie en général de ces personnes, quand bien même elles seraient professionnellement plus chanceuses de d'autres. Deuxièmement, une proportion non négligeable des rares personnes autistes ayant à la fois un diagnostic et un emploi, et ce notamment dans le cas des emplois que l'on pourrait considérer de qualité, refusent de communiquer au sujet de leur autisme. Il n'est pas rare que la personne prenne des mesures envahissantes de dissimulation du diagnostic vis-à-vis de son entourage professionnel voire personnel, telles qu'une superposition de pseudonymes dans les activités en ligne ou dans les médias, un soin particulier à supprimer toute photographie d'elle-même ou encore un déni public parfois violent. L'auteur des présentes a ainsi, à de nombreuses reprises, été témoin de situations où la personne concernée ne parvient qu'à murmurer le terme autisme en faisant jurer le secret, où elle fait l'impossible pour ne pas figurer sur des photographies d'événements ayant trait à l'autisme ou, plus subtilement, y apparaît à un autre titre, également légitime, tel que parent ou professionnel.

lundi 19 mars 2018

Management et apprentissage



La mesure du rendement est le processus d'évaluation des progrès vers l'atteinte d'objectifs prédéterminés. La gestion de la performance s'appuie sur ce processus, en ajoutant la communication et l'action pertinentes sur les progrès réalisés par rapport à ces objectifs prédéterminés.     Dans la gestion de la performance réseau, un ensemble de fonctions qui évaluent et signalent le comportement des équipements de télécommunication et l'efficacité du réseau ou de l'élément de réseau et un ensemble de sous-fonctions, telles que la collecte d'informations statistiques, conditions naturelles et artificielles et modification des modes de fonctionnement du système. Dans le développement organisationnel, la performance peut être considérée comme des résultats réels par rapport aux résultats souhaités. Toute divergence, où Actual est inférieur à Désiré, pourrait constituer la zone d'amélioration des performances. La gestion des performances et l'amélioration peuvent être considérées comme un cycle:    1. Planification du rendement où les buts et les objectifs sont établis 2. Coaching de performance où un manager intervient pour donner des retours et ajuster les performances 3. Évaluation du rendement lorsque la performance individuelle est formellement documentée et que la rétroaction est fournie Un problème de performance est un écart entre les résultats souhaités et les résultats réels. L'amélioration du rendement est un effort visant à combler l'écart entre les résultats réels et les résultats souhaités.     Application Performance Management fait référence à la discipline dans la gestion des systèmes qui se concentre sur la surveillance et la gestion de la performance et la disponibilité des applications logicielles. La GPA peut être définie comme un flux de travail et des outils informatiques connexes déployés pour détecter, diagnostiquer, corriger et signaler les problèmes de performances des applications afin de garantir que les performances des applications rencontrent ou dépassent les utilisateurs finaux. et les entreprises & rsquo; attentes.     La gestion de la performance de l'entreprise est un ensemble de processus qui aident les entreprises à découvrir l'utilisation efficace de leurs unités commerciales, financières, humaines et matérielles.     La gestion de la performance opérationnelle est axée sur la création de moyens méthodiques et prévisibles pour améliorer les résultats ou les performances de l'entreprise dans l'ensemble des organisations. En termes simples, la gestion de la performance aide les organisations à atteindre leurs objectifs stratégiques. Plutôt que de rejeter l'accessibilité des données des systèmes précédents encouragés, la gestion de la performance l'exploite pour s'assurer que les données d'une organisation fonctionnent au service des objectifs de l'organisation pour fournir des informations réellement utiles pour les atteindre. et se concentrer sur les processus de mise en réseau opérationnelle entre ce niveau de performance. Le but principal de la gestion de la performance est de lier les objectifs individuels et les objectifs organisationnels et de faire en sorte que les individus obtiennent une valeur importante pour l'entreprise. En outre, la gestion de la performance tente de développer les compétences des personnes pour atteindre leur capacité à satisfaire leur ambition et également augmenter les profits d'une entreprise. Plus d'information sur le thème en allant sur le site de l'Agence sur le SEO àLille.

vendredi 9 mars 2018

Renforcement de l’enseignement des langues dans les CFA s’engageant dans des parcours de formation européens

Le Président de la République annonçait lors de son discours à la Sorbonne le 26 septembre 2017 sa volonté que « les étudiants parlent au moins deux langues européennes d’ici 2024 ». L’ambition de hisser l’apprentissage au rang de formation d’excellence conduit naturellement à étendre cet objectif aux apprentis, dont rappelons qu’ils ont aussi des étudiants … des métiers. A l’instar des parcours de formation à l’international, marque de fabrique des grandes écoles et universités françaises, l’apprentissage des langues dans les CFA doit devenir un axe majeur de la stratégie pédagogique et non un enseignement accessoire comme c’est encore trop souvent le cas dans les formations professionnelles. Gageons que les CFA qui proposeront la maîtrise d’une langue étrangère comme exigence incontournable de leurs parcours de formation se démarqueront pour attirer des jeunes en recherche de formations de haut niveau qui auraient pu être tentés par l’enseignement général. Cette exigence de qualité dans l’enseignement des langues, prioritaire pour les apprentis qui réaliseront un semestre ou plus de leur formation dans un autre pays d’Europe, pourra être financée grâce à l’abondement par les OPCA du financement des formations par apprentissage incluant une mobilité longue en Europe. En effet, les moyens mobilisés par le programme ERASMUS pour la formation linguistique des jeunes de la formation professionnelle partant en mobilité, s’ils ont le mérite d’exister, ne sont pas à la hauteur ni des besoins ni des enjeux : une préparation linguistique est proposée par le programme ERASMUS avec Online Linguistic Support (système d’évaluation et de formation en langue vivante en ligne) pour les langues les plus courantes et financées à hauteur de 150 € pour toutes les autres langues. Aucune grande école ne mise aujourd’hui sur l’unique e-learning pour donner à ses étudiants la maîtrise d’une langue étrangère : ayons les mêmes ambitions pour les apprentis en y mettant les moyens ! Par ailleurs, la performance linguistique des CFA devrait être encouragée et accompagnée par l’introduction de cours dispensés en anglais au bénéfice de l’ensemble des apprentis. Dans le cadre du projet expérimental Euro App, des apprentis étrangers ont décliné la proposition de venir en France pour y poursuivre leur formation lorsqu’ils ont réalisé que l’ensemble des cours serait dispensé en français. A l’inverse, l’intégration des apprentis français dans les centres de formation professionnelle des autres pays d’Europe (Finlande, Danemark, Suède, Pays Bas, Hongrie…) a été facilitée par la possibilité d’y suivre des enseignements en anglais.

jeudi 25 janvier 2018

Volant volant

Il y a quelques jours, désireux de faire une expérience inédite, j'ai effectué une première séance de pilotage d'avion à Nantes. J'ai été conquis par les sensations qu'on éprouve aux commandes d'un appareil, mais j'ai aussi été étonné de constater que piloter est une affaire bien plus facile que je ne l'imaginais. C'est qu'il n'y a rien de dangereux dans les hauteurs : on n'y rencontre ni parapets ni virages serrés, ni chauffards ni panneaux de circulation ; il y a donc nettement moins de risques de collision ! C'est tellement vide, en fait, qu'on n'a plus la moindre sensation de vitesse, une fois dans les airs ; le manque de repères visuels donne l'impression qu'on avance au ralenti. Ce baptême très savoureux m'a rappelé une chose qui m'a toujours fait rêver : les voitures volantes. Je me souviens que dans les magazines du millénaire précédent (qui ne sont pas si vieux qu'il y paraît !), ces voitures étaient censées être répandues partout d'ici une dizaine d'années. Elles restent pour l'instant de purs fantasmes. Toutefois, je reste convaincu qu'elles débarqueront tout de même sous peu dans notre quotidien. C'est qu'elles ne pouvaient débarquer avant, en définitive : leur viabilité dépendait en effet d'une autre technologie : l'IA. De fait, s'il y avait autant de voitures volantes qu'il y a de véhicules classiques, le taux de mortalité dans les transports aériens exploserait de manière phénomènale ! D'autant que les crashs aériens laissent moins de chances de survie que les collisions terrestres ! Tout ça fait qu'à mon avis, des voitures volantes pilotées par des êtres humains n'ont aucune chance de voir le jour à grande échelle ; elles seront sans doute restreintes aux véhicules prioritaires et à quelques exceptions. Mais pour les voitures volantes autonomes, c'est une toute autre histoire. Et comme les premières voitures sans conducteur se joignent maintenant à la circulation terrestre, il n'y a plus d'obstacle majeur à l'entrée en jeu des voitures volantes. J'ai hâte de voir ce que cela va donner ! Piloter un avion, au final, c'est se faire une petite idée du futur. :-) Voilà le site où j'ai dégoté ce vol, si vous aussi vous aimez les expériences insolites. Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur de ce de baptême en avion.

mercredi 17 janvier 2018

L’ancien ministre Stéphane Le Foll candidat à la tête du PS

Qui sera le prochain le prochain patron du Parti socialiste ? Sans surprise, le député et ancien ministre Stéphane Le Foll a annoncé sa candidature au poste de premier secrétaire du PS, un parti qu’il qualifie d’« exsangue » et qu’il entend « faire évoluer », a-t-il dit mardi dans un entretien au quotidien Le Maine Libre. « J’ai donc décidé de relever le défi, ou plutôt les défis qui sont face à nous, en présentant un projet devant les militants » lors du congrès du PS en avril, déclare Stéphane Le Foll, 57 ans. Il fait le lien entre sa candidature et la récente décision de Najat Vallaud-Belkacem de ne pas se porter candidate. «Najat Vallaud-Belkacem a pris sa décision que je respecte. Nous avons servi ensemble dans les mêmes gouvernements et je salue son engagement car nous aurons besoin d’elle », explique l’ancien ministre de François Hollande. Pour Stéphane Le Foll, « les défis sont nombreux : le PS fait face à une double défaite, présidentielle et législatives. Il est exsangue, inaudible aux oreilles des Français ». Pour le député de la Sarthe, « la présidentialisation des institutions actuelles sous Emmanuel Macron met à mal les partis dits « traditionnels ». Il faut donc être capable de faire évoluer le Parti socialiste et de l’adapter à ce nouveau contexte ». Alors qu’on le présente parfois comme étant « macron-compatible », Stéphane Le Foll se revendique « dans l’opposition » au chef de l’Etat : « J’ai voté contre le budget qui est favorable aux plus riches et injuste pour les classes moyennes et populaires. Je considère par exemple que les choix fiscaux décidés par Emmanuel Macron sur l’ISF et sur la fiscalité du capital vont continuer à creuser des inégalités patrimoniales ». Les candidats à la succession de l’ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis ont jusqu’au 27 janvier pour se faire connaître, l’élection étant prévue le 29 mars, et le Congrès les 7 et 8 avril. Pour l’heure, seul le député du Val-de-Marne Luc Carvounas s’est déclaré.