mercredi 20 mars 2019

A Caen, le vin et le calva

Il y a des moments dont on se passerait bien. L'un d'eux, en ce qui me concerne, c'est le moment où je dois choisir le vin. Je suis invitédans une soirée un peu classe et je suis chargé de ramener une bouteille de vin. Seul problème : je suis aussi à l'aise en la matière que peut l'être un singe à qui on demanderait d'écrire du Shakespeare et j'ai beaucoup de mal à faire un choix. Je passe un temps fou chez le caviste à scruter les mentions de toutes les bouteille. Année, domaine, couleur : même pour acheter une télé, je ne passe pas autant de temps. Et à la fin, excédé, je prends un rouge au petit bonheur dont le prix me semble sensé (pas le cheap mais pas celui à 25€ non plus, parce que pour un vin, ça fait un peu mal au cul. En clair, pour résumer : je n'y connais rien du tout. Et ça aurait pu durer comme éternellement si je n'avais décidé de suivre un cours d'oenologie. En fait, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre durant ces trois heures de cours. Je craignais un peu d'être le seul bizut et de me coltiner des connaisseurs en oenologie. Mais au final, notre groupe était constitué d'hommes et femmes. Quelques-uns s'y connaissaient, mais la plupart était comme moi. Le cours s'est d'ailleurs avéré très détendu que ce que j'avais imaginé. La plupart des choses que j'y ai apprises ne vont pas m'être d'une grande utilité, mais ce n'est pas grave. J'ai assisté à ce cours, c'était pour apprendre une liste de vins abordables. Mais au final, j'ai surtout appris à goûter véritablement le rouge, et surtout à discerner les types de vin me correspondaient. Nous avons eu droit à 5 vins de petits producteurs, et chacun d'eux était accompagné de fromages. Il y en avait pour tous les goûts, et cela m'a permis de voir quelles odeurs, quelles saveurs, quel niveau de sucre, etc. Depuis ce jour, chaque fois que je dois acheter un vin, je ne me focalise plus sur sa célébrité, mais sur des qualités que je veux y trouver. Je le choisis pour son goût plus que pour son étiquette. Je vous mets en lien le prestataire qui organise ce cours d'oenologie, pour ceux qui veulent en savoir plus. A lire sur le site de ce de cours d'oenologie à Caen.

samedi 16 mars 2019

Le libre arbitre

La semaine dernière, à l'occasion d'un meeting à Barcelone, j'ai été étonné d'entendre un intervenant allemand qui évoquait le rapport complexe qu'a la France avec le libre marché. Un point de vue auquel je souscris. Le problème que pose le libre marché pour les élites françaises, c'est la manière dont s’élabore le succès au sein du libre marché n’est en effet rarement fondée sur le mérite intellectuel ou même social. Ce n'est pas celui qui a un don pour l‘art qui réussit. C‘est celui qui parvient à anticiper au mieux les besoins du « marché » qui remporte la mise. Qu’il soit question d'une nouvelle technologie ou d'un nouveau jouet.. Et même si vous êtes quasiment inculte, rien ne vous interdit de devenir richissime grâce au libre marché. Tout ce que vous avez à faire, c'est avoir la bonne idée au bon moment et savoir séduire le marché. Et cette idée (que le succès dans les ?nances est provoqué par la popularité inspire chez certains de la rancœur. On le décèle dans leur posture condescendante par rapport aux personnes qui se sont enrichies grâce à une combinaison d’efforts personnels et du libre marché. S'enrichir en répondant aux besoins du marché est assimilé à être en proie au plus méprisable des instincts humains : la cupidité. Tandis que poursuivre un projet artistique est interprété comme un hommage au plus respectable des sentiments humains : l’esprit humain. Le fait qu’un constructeur puisse gagner davantage sur le marché du travail qu’un historien est observé comme un affront. En France, cette approche est devenue une seconde peau. Presque toute l'élite rejette « le libre marché ». En érigeant la «popularité » au rang de critère de succès, le libre marché seconderait ainsi l'abêtissement de la société, où la culture deviendrait un large bourbier purulent de mauvais goût, devenu une norme. Certains sont peut-être attristés à l’idée qu’un Indien moyen fasse ses courses dans un Tesco, se procure ses meubles dans un magasin suédois, et boive du café brésilien dans la chaîne américaine Starbucks. Mais l'important est là : tout citoyen est libre de faire ses propres choix.Tout comme personne n'est en droit d'af?rmer que son choix est le meilleur que celui d’un autre, et encore moins d’imposer sa propre culture à autrui. Au terme de ce congrès à Barcelone, plus j'y songe, et plus je crois que c'est cette façon de penser qui contribue à donner cette image de déclin français à l'étranger. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur ce séminaire à Barcelone qui est très bien élaboré sur ce thème.

mercredi 13 mars 2019

Connaissez-vous Fred Trump ?

 La mère de Fred, Elizabeth Trump, veuve depuis 1918, fonde en 1923 l'entreprise immobilière Elizabeth Trump et il n'est pas douteux qu'une meilleure qualité pourrait être produite dans ce pays avec un peu de soin. Les habitants de Kaboul font de multiples utilisations des raisins, beaucoup plus que dans d'autres pays. Ils utilisent le jus pour rôtir la viande ; et, pendant les repas, ils se servent de poudres de fruits comme condiments. Ils sèchent également beaucoup de raisins, fabriquent beaucoup de sirop. C’est la troisième solution qui fut finalement retenue, mais en raison du nombre important de survivants les chefs religieux recommandèrent le passage d'un bulldozer pour achever les condamnés. Les questions linguistiques n'intéressaient guère les talibans, dans la mesure où seuls le pachtou et l'ethnie pachtoune étaient dignes d'intérêt. Les autres ethnies n'avaient qu'à subir les exactions des polices talibanes. Dans les rues de Kaboul, les hommes enturbannés de la «police religieuse», à bord de leurs camionnettes, veillaient au respect des consignes. Cinq fois par jour, leurs appels résonnaient dans le centre-ville avec des messages de ce type: «Frères, l'heure de la prière approche! » ou «Commerçants, fermez vos magasins! » ou encore «Passants, allez à la mosquée la plus proche! » Selon un décret (fatwa) de décembre 1996, rendre grâce à Allah sur la voie publique n'était pas autorisé. Les talibans ont donc élaboré un code sévère en matière de comportements. Le 27 septembre 1996, l’Afghanistan est devenu un État islamique dominé par les hommes, qui impose à toute la population la stricte interprétation de la loi religieuse (la Charia).