lundi 9 mars 2020

Adrénaline en parachute

Le jour où j'ai pris la décision de m'essayer au saut en parachute. Ce jour-là, j'ai vu Point Break pour la toute première fois. Et devant ma télé, j'ai su qu'un jour, je devrais moi aussi faire ce geste invraisemblable : compter sur un simple bout de tissu pour ne pas s'écraser. Et c'est précisément ce que j'ai fait la semaine dernière, avec un saut à l'aérodrome. Bien sûr, depuis lors, tout le monde aimerait savoir ce qu'on ressent là-haut. Seulement, ce n'est pas évident à retranscrire. Et je comprends mieux désormais pourquoi il y a si peu de récits sur cette activité sur internet. J'aurais tendance à dire comme beaucoup : on ne peut comprendre qu'en le vivant soi-même.  La première chose qui m'a frappé, c'est que lors d'un tel saut, on ne tombe pas dans le vide : on tombe dans l'air. Et ça fait toute la différence. L'air est en effet un fluide, sur lequel les avions. Du coup, lors d'un saut, on n'a à aucun moment la sensation de tomber. On est poussé par un vent vertical, ce qui donne plutôt l'impression de reposer sur une surface d'air. Evidemment, les sensations sont extrêmes. Mais elles sont finalement très différentes de ce que je pensais. Ce qui domine, là-haut, ce n'est pas tant l'adrénaline (qu'on ressent plus au moment de sauter) que le sentiment de liberté intense qui nous submerge. Que ce soit dans la chute libre ou après l'ouverture du parachute, on se sent parfaitement euphorique, débarrassé des contraintes de ce monde, telles que la gravitation. Si vous voulez faire un saut en chute libre, c'est quelque chose qu'il vaut mieux savoir: plus que des sensations fortes, on y trouve surtout la paix intérieure ! Voilà le site où j'ai déniché mon saut en parachute, si l'aventure vous tente.A lire sur le site internet de ce de saut en parachute à Chalon.

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