jeudi 25 janvier 2018

Volant volant

Il y a quelques jours, désireux de faire une expérience inédite, j'ai effectué une première séance de pilotage d'avion à Nantes. J'ai été conquis par les sensations qu'on éprouve aux commandes d'un appareil, mais j'ai aussi été étonné de constater que piloter est une affaire bien plus facile que je ne l'imaginais. C'est qu'il n'y a rien de dangereux dans les hauteurs : on n'y rencontre ni parapets ni virages serrés, ni chauffards ni panneaux de circulation ; il y a donc nettement moins de risques de collision ! C'est tellement vide, en fait, qu'on n'a plus la moindre sensation de vitesse, une fois dans les airs ; le manque de repères visuels donne l'impression qu'on avance au ralenti. Ce baptême très savoureux m'a rappelé une chose qui m'a toujours fait rêver : les voitures volantes. Je me souviens que dans les magazines du millénaire précédent (qui ne sont pas si vieux qu'il y paraît !), ces voitures étaient censées être répandues partout d'ici une dizaine d'années. Elles restent pour l'instant de purs fantasmes. Toutefois, je reste convaincu qu'elles débarqueront tout de même sous peu dans notre quotidien. C'est qu'elles ne pouvaient débarquer avant, en définitive : leur viabilité dépendait en effet d'une autre technologie : l'IA. De fait, s'il y avait autant de voitures volantes qu'il y a de véhicules classiques, le taux de mortalité dans les transports aériens exploserait de manière phénomènale ! D'autant que les crashs aériens laissent moins de chances de survie que les collisions terrestres ! Tout ça fait qu'à mon avis, des voitures volantes pilotées par des êtres humains n'ont aucune chance de voir le jour à grande échelle ; elles seront sans doute restreintes aux véhicules prioritaires et à quelques exceptions. Mais pour les voitures volantes autonomes, c'est une toute autre histoire. Et comme les premières voitures sans conducteur se joignent maintenant à la circulation terrestre, il n'y a plus d'obstacle majeur à l'entrée en jeu des voitures volantes. J'ai hâte de voir ce que cela va donner ! Piloter un avion, au final, c'est se faire une petite idée du futur. :-) Voilà le site où j'ai dégoté ce vol, si vous aussi vous aimez les expériences insolites. Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur de ce de baptême en avion.

mercredi 17 janvier 2018

L’ancien ministre Stéphane Le Foll candidat à la tête du PS

Qui sera le prochain le prochain patron du Parti socialiste ? Sans surprise, le député et ancien ministre Stéphane Le Foll a annoncé sa candidature au poste de premier secrétaire du PS, un parti qu’il qualifie d’« exsangue » et qu’il entend « faire évoluer », a-t-il dit mardi dans un entretien au quotidien Le Maine Libre. « J’ai donc décidé de relever le défi, ou plutôt les défis qui sont face à nous, en présentant un projet devant les militants » lors du congrès du PS en avril, déclare Stéphane Le Foll, 57 ans. Il fait le lien entre sa candidature et la récente décision de Najat Vallaud-Belkacem de ne pas se porter candidate. «Najat Vallaud-Belkacem a pris sa décision que je respecte. Nous avons servi ensemble dans les mêmes gouvernements et je salue son engagement car nous aurons besoin d’elle », explique l’ancien ministre de François Hollande. Pour Stéphane Le Foll, « les défis sont nombreux : le PS fait face à une double défaite, présidentielle et législatives. Il est exsangue, inaudible aux oreilles des Français ». Pour le député de la Sarthe, « la présidentialisation des institutions actuelles sous Emmanuel Macron met à mal les partis dits « traditionnels ». Il faut donc être capable de faire évoluer le Parti socialiste et de l’adapter à ce nouveau contexte ». Alors qu’on le présente parfois comme étant « macron-compatible », Stéphane Le Foll se revendique « dans l’opposition » au chef de l’Etat : « J’ai voté contre le budget qui est favorable aux plus riches et injuste pour les classes moyennes et populaires. Je considère par exemple que les choix fiscaux décidés par Emmanuel Macron sur l’ISF et sur la fiscalité du capital vont continuer à creuser des inégalités patrimoniales ». Les candidats à la succession de l’ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis ont jusqu’au 27 janvier pour se faire connaître, l’élection étant prévue le 29 mars, et le Congrès les 7 et 8 avril. Pour l’heure, seul le député du Val-de-Marne Luc Carvounas s’est déclaré.